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Réception, stockage, préparation des commandes et enfin expédition des marchandises : chacun connaît les différents types de flux de l’entrepôt logistique. Pour mener à bien leur mission, ses différents acteurs s’appuient sur trois piliers fondamentaux, qui font l’objet de toute leur attention : une équipe opérationnelle et impliquée, une organisation bien rodée et des technologies performantes. Toujours en quête d’amélioration, Grégoire Kourdine, directeur Supply Chain du Groupe Manutan, éclaire ce triptyque et nous explique comment « remettre l’entrepôt au cœur de l’expérience client ».
1-Le pilier humain
Ranger, stocker, pointer, livrer… les métiers de l’entrepôt sont très opérationnels. Pas question pour autant de se laisser happer par l’apparente répétition du quotidien. Manager comme opérateur, chacun doit faire preuve d’attention et d’ouverture d’esprit pour être capable d’évoluer constamment. Concrètement, comment faire ?
Pratiquer un management basé sur l’humain est l’une des clés de l’optimisation de votre entrepôt. Adoptez d’abord un management ouvert, en impliquant par exemple les équipes à la définition de leur poste afin de le rendre plus ergonomique. En écoutant et en prenant soin de vos collaborateurs, vous augmenterez leur motivation, leur implication et par là même, la performance de votre site !
À l’ère du Lean Management, une solide culture d’entreprise peut aussi jouer un rôle prépondérant dans le bon fonctionnement de votre entrepôt. Offrez par exemple à vos équipes, et si votre organisation le permet, la possibilité de développer leurs ressources personnelles à travers le sport, les arts, ou par le biais d’une formation plus classique. Ce type d’approche RSE dope véritablement la culture interne et muscle la performance opérationnelle d’une entreprise.
2-Le pilier organisationnel
Le concept est connu : l’amélioration continue est un levier imparable pour optimiser les performances de votre entrepôt logistique. Il suppose d’impliquer chaque maillon de l’organisation, quel que soit son rôle.
Pour le déployer, le partage d’informations avec les équipes terrain est indispensable. Ayez le réflexe du management visuel : affichez les informations qui permettront à vos collaborateurs de mettre en perspective leur tâche par rapport aux objectifs de l’entreprise. Qu’il s’agisse d’informations de “long terme” (comme les modes opératoires ou les consignes de prévention ) ou bien “évolutives” (backlog, état d’avancement de la journée, KPI’s propres à votre activité), ces informations fixent un cap clair, plus facile à suivre pour vos équipes. Veillez aussi à la bonne remontée des informations de terrain. “En matière d’organisation, la communication est clé. L’essentiel est de faire comprendre qu’un client non satisfait est perdu et chaque écart de process peut avoir pour effet la perte d’un client”, rappelle Grégoire Koudrine.
3-Le pilier technologique
Vous voilà décidé à robotiser une partie de votre préparation de commande ou à passer au guidage mobile pour vos opérateurs ? Certes, la digitalisation et l’automatisation des tâches répétitives contribuent à l’optimisation de l’entrepôt : elles permettent à l’organisation de se concentrer sur les manipulations à forte valeur ajoutée, que seules vos équipes sont en mesure de fournir. Prudence toutefois : l’introduction de ces technologies doit se faire en douceur et être adaptée aux besoins de votre entreprise, car elle induit une évolution des métiers, qu’il faudra accompagner.
Tout l’enjeu consiste finalement à prendre de la hauteur, et à rechercher le bon équilibre pour la gestion efficace de votre entrepôt.
“À travers ce triptyque humain, organisationnel et technologique, les moyens d’optimiser l’efficacité de votre entrepôt ne manquent donc pas. À condition de garder la satisfaction du besoin client en ligne de mire, et à bien rester connecté aux réalités du terrain” conclut Grégoire Koudrine.
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