Lutter contre la fatigue visuelle, éviter les accidents, réduire les déplacements inutiles, privilégier le confort,
voilà les enjeux d’un bon éclairage artificiel.
Une mauvaise vision, un éclairage inadapté, un éblouissement intempestif, tous ces critères sont parfois à l’origine de déplacements inutiles pour des employés. Prenons l’exemple d’un poste qui nécessite des tâches telles que la préparation de commandes ou encore la lecture de détails. Si l’éclairage artificiel est de mauvaise qualité, il peut pousser l’employé à se rendre dans une zone qui lui permet de mieux voir. Le risque ? Accroître les déplacements inutiles et la perte de temps. Pour éviter cette situation, il faut choisir un éclairement d’au moins 400 lux (le flux lumineux par unité de surface) qui permet une bonne exécution des tâches. Au-delà du niveau d’éclairement, ce dernier se doit d’être homogène en privilégiant un nombre suffisant de luminaires qui doivent être disposés au bon endroit, comme au centre des allées par exemple dans le cas des préparateurs de commande.
La variété des lampes
Pour une zone de travail qui s’étend sur plusieurs mètres, il est impératif d’intégrer au poste de travail un éclairage local en plus de l’éclairage habituel suspendu. Encore une fois, une lampe suspendue ou posée sur un plan de travail, permet au salarié de ne pas avoir à se déplacer de manière inutile. Et notamment lorsqu’il se doit de lire des lettres ou des chiffres de petites tailles… Mais attention aussi au choix des lampes qui se révèle aussi important que la qualité de l’éclairage. Il faut par exemple éviter absolument les lampes à décharge de vapeur de sodium en raison du mauvais rendu des couleurs ou encore les lampes halogènes, dont la chaleur dégagée peut se révéler un handicap pour le salarié.